Dans un autre sujet, je vous dis que j'ai du passé plusieurs nuits à travailler. Je vous met en ligne un texte que j'ai d'abord rédigé à l'ordinateur, question de pouvoir rajouter des bouts un peu partout. Après, j'ai du passé une nuit complète à faire la rédaction à la main.
Je sais qu'il n'y a aucun rapport avec les médias, mais question que la version à l’ordinateur ne soit pas inutile, la voici :
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Définition
L’obésité est un problème de santé publique très important dans le monde. Elle est un sujet de grandes préoccupations, en raison de sa prévalence élevée, des risques qu’elle représente pour la santé à long terme, et des coûts faramineux qu’elle entraîne.
Elle résulte d’une accumulation progressive de graisses, ou de tissus adipeux, sous la peau et entre les viscères. Il s’agit d’un excès de masse grasse, qui peut entraîner des problèmes de santé à court et à long terme. L’obésité peut hypothéquer la santé de manière considérable. Certains experts affirment qu’elle est comparable pour l’organisme à un vieillissement approximatif de vingt ans.
On doit distinguer l’obésité de l’embonpoint, qui est une surcharge pondérable, mais moins importante.
Certaines associations dédiées à l’obésité voudraient qu’on la considère comme une maladie, pour avoir plus de poids politique. Dans les faits, certaines personnes ont un indice de masse corporelle de plus de 30 et ne seront jamais malades. Maintenant, si l’on va dans les extrêmes et qu’on parle d’obésité morbide, Denis Richard, titulaire de la chaire de recherche sur l’obésité à l’Université Laval, est porté à dire qu’il s’agit d’une maladie. Une dépendance maladive à la nourriture, qui se traduit par une incapacité à contrôler sa prise alimentaire. Certains experts parlent même d’une maladie d’ordre psychologique.
Pour séparer l’obésité de l’embonpoint, on ne peut se fier uniquement qu’au poids d’une personne.
L’indice de masse corporelle (IMC) est l’outil le plus utile pour mesurer le risque de maladies associées à l’excès de poids chez les adultes. Cet indice se calcule en divisant le poids (kg) par la taille au (m²). On parle d’embonpoint lorsqu’il se situe entre 25 et 29,9. Pour l’obésité, il doit égaler ou dépasser 30 et d’obésité morbide au-delà de 40. Le poids santé correspond à un IMC entre 18,5 et 25. Pour détecter l’obésité chez l’enfant, le médecin compare l’IMC de l’enfant avec l’IMC moyen des enfants du même âge et du même sexe.
L’IMC est une mesure très intéressante et facile à calculer, cependant nous devons l’interpréter avec prudence, puisqu’elle comporte des limites. Elle ne permet pas d’évaluer avec précision le risque de maladie pour une personne en particulier. Il est prouvé que plus l’IMC est élevé, plus le risque de maladies cardiovasculaires, de diabète et d’hypertension augmente. Par exemple un joueur de football, qui a une masse musculaire importante pourrait être qualifié d’obèse, sans vraiment l’être.
Une personne ayant un IMC plus grand que 30, peut avoir un bilan de santé tout à fait normal. Pour diagnostiquer une obésité à risque, on doit en plus de calculer l’IMC, mesurer le tour de taille de la personne et prendre en considération ses taux de lipides sanguins. Lorsque l’obésité se concentre dans l’abdomen, les impacts sur la santé sont importants. L’IMC donne des pistes, mais il faut pousser plus loin.
Il est question d’obésité abdominale, lorsque le tour de taille dépasse 88 cm chez les femmes et 102 cm chez les hommes. Dans ce cas, les risques pour la santé comme le diabète, l’hypertension, la dyslipidémie et les maladies cardiovasculaires sont très élevées. L’embonpoint abdominal correspond à un tour de taille supérieur à 80 cm chez les femmes et 94 cm chez les hommes.
L’obésité est plus fréquente chez les femmes que chez l’homme, tandis que l’embonpoint touche davantage d’hommes que de femmes. Cette moyenne est présente dans toutes les tranches d’âges et dans tous les groupes sociaux économiques.
La proportion de personnes obèses va en s’accroissant depuis les 20 dernières années et cette tendance va en s’accélérant. L’organisation mondiale de la santé, emploie d’ailleurs le terme «épidemie» pour qualifier l’obésité à l’échelle mondiale.
Dans le monde, un milliard d’adultes ont un excès de poids et au moins 300 millions d’entre eux sont obèses. Les pays en développement ne sont pas épargnés, puisque 115 millions d’entre eux sont obèses. La prévalence de l’obésité dépasse même celle de la mainutrition.
En 1985 au Canada, le pourcentage d’adultes obèses était de 5,6 %, alors qu’en 2003, il était de 14,9 %. Aux États-Unis, il était de 30,6 % en 2004, ce qui représente près d’un tiers de la population. Un autre tiers soufre d’embonpoint. En France, 9,4 % des adultes sont obèses.
Facteurs de risques
Les comportements alimentaires comme manger régulièrement des portions trop grosses, avoir une alimentation qui comporte fréquemment des aliments riches en gras, en sel ou en sucre, ou encore prendre des repas de manières irrégulières qui incitent aux compulsions alimentaires, sont à bannir.
Depuis quelques années, beaucoup de personnes ont un mode de vie sédentaire et leurs loisirs, sont aussi très sédentaires, comme par exemple la télévision, les jeux vidéo, l’internet, etc.
Le stress est un autre facteur de risque important, puisqu’il entraîne souvent des gains de poids important, suite à des épreuves importantes, comme par exemple de grands défis professionnels, une perte d’emploi, une séparation, un deuil ou autres défis de la vie. Les gens ont alors tendance à compenser en mangeant des aliments réconfortants.
Les compulsions alimentaires peuvent refléter d’un ennui temporaire, mais il arrive aussi qu’elles soient le signe d’une grande détresse psychologique. Manger devient alors un mécanisme de survie, pour apaiser une souffrance et un état d’être insupportables.
Certains médicaments peuvent provoquer une prise de poids, lorsqu’ils sont pris durant une longue période, notamment certains antidépresseurs, antipsychotiques, corticostéroïdes (par voie orale ou par injection) et bêta-bloquants.
Les gens qui boivent de l’alcool fréquemment, peuvent avoir un gain de poids, puisque l’alcool augmente l’apport calorique en stimulant l’appétit.
Les habitudes de vie, comme la préparation et le partage des repas sont influencés par la famille. Le manque de sommeil peut aussi augmenter la faim.
Problèmes engendrés par l’obésité
L’obésité peut mener à plusieurs maladies chroniques. Il y a des risques grandement accrus de diabète de type 2 (90 % des personnes atteintes de ce type de diabète ont un problème d’embonpoint ou d’obésité), d’hypertension, d’apnée du sommeil, d’essoufflements, de sueurs, de dyslipidémie (anomalie des taux de lipides dans le sang), ou encore de calculs biliaires et bien d’autres problèmes de vésicule.
Il y a aussi des risques modérés d’arthrose au genou, de goutte ou de problèmes cardiovasculaires comme des troubles coronariens, accidents vasculaires cérébraux, d’insuffisance cardiaque, ou d’arythmie.
La baisse de fertilité autant chez les hommes que chez les femmes, les douleurs lombaires, de phlébite et le reflux gastrique, la démence, ainsi que certains cancers hormonodépendants (cancer de l’endomètre, du sein, de l’ovaire, du col de l’utérus chez les femmes et le cancer de la prostate chez les hommes) et les cancers liés au système digestif (cancer du côlon, de la vésicule biliaire, du pancréas, du foie, du rein) sont à risque, mais sur une plus petite échelle.
D’après des études, les effets d’un excès de poids se manifestent après environ 10 ans. La manière dont la graisse est répartie sur le corps, principalement à l’abdomen et aux hanches, joue un rôle déterminant sur l’apparition de maladies. L’accumulation de graisse à l’abdomen, est beaucoup plus risquée que la répartition plus uniforme.
Les hommes ont en moyenne 2 fois plus de graisses abdominales que les femmes.
Les personnes obèses ont une moins bonne qualité de vie en vieillissant et une qualité de vie plus courte que les enfants qui n’en sont pas atteints. Plus elle survient tôt dans la vie d’une personne, plus son expérience de vie est réduite.
L’obésité devient pour plusieurs personnes, un fardeau psychologique. Certaines personnes se sentent exclus de la société, en raison des critères de beauté proposés par l’industrie de la mode et par les médias. Ces personnes veulent donc perdre du poids et vivent parfois de grandes détresses ou de l’anxiété, qui peut même aller jusqu’à la dépression.
Traitements
Les traitements médicaux, peuvent améliorer la qualité de vie présente et future et de réduire les risques de maladies à long terme. Perdre de 5 à 10 % du poids corporel et maintenir ce poids permet de réduire le risque de troubles cardiovasculaires et d’accidents vasculaires cérébraux. Cependant, elle ne doit pas être de plus de 1 à 2 livres par semaine, pour être sécuritaire.
Il faut cependant faire attention, puisque plusieurs régimes amaigrissants sont inefficaces pour perdre du poids à long terme et certains s’avèrent même dangereux pour la santé. Selon des études, 90 % des personnes regagnent leur poids de 2 à 5 ans plus tard.
Le meilleur soutient, est la présence d’un médecin, d’un diététiste, d’un kinésiologue, ou d’un psychologue. Un médecin doit d’abord établir un bilan de santé de la personne, puis les autres professionnels peuvent ensuite entrer en piste, pour échelonner sur quelques années la perte de poids.
Prévention
La prévention de l’obésité peut commencer en quelque sorte, dès que l’on commence à s’alimenter, puisque le risque d’obésité est étroitement lié au comportement alimentaire durant l’enfance. Déjà entre 7 et 11 mois, les nourrissons consommerait 20 % trop de calories, en rapport avec leurs besoins.
Aux États-Unis, un enfant sur trois ne consomme pas de fruits et légumes et parmi ceux qui en consomment, les frites arrivent en tête de liste. Ici, les jeunes ne mangent pas assez de fruits, de légumes, de produits laitiers, ainsi que de viandes et substituts.
Il est conseillé aux parents de ne pas féliciter leur(s) enfant(s) lorsqu’ils mangent toute leur assiette. Il est également conseillé de boire de l’eau, plutôt que des jus de fruits, ainsi que d’apprêter les aliments de façon diversifiée, question de faire découvrir plusieurs sortes d’aliments aux enfants et de leurs faire manger diverses sources de protéines (poisson, viande blanche, légumineuses, produits laitiers, etc).
Il est également fort conseillé de faire de l’activité physique, puisque ça augmente la masse musculaire. L’activité physique ne doit pas être nécessairement très intense, mais surtout soutenue et très régulière.
La gestion du stress est également un bon geste de prévention, puisque généralement les gens ont tendance à se calmer avec la nourriture lorsqu’ils sont stressés. De plus, le stress fait souvent en sorte que l’on mange plus vite et davantage, que ce qui est nécessaire.
Une perte de poids de 5 à 10%, permet parfois de réduire le risque de maladie, donc contrôler la glycémie, abaisser le taux de cholestérol et réguler la tension.
Le Groupe de travail sur la problématique du poids (GTPPP), encourager la recherche sur l’obésité, en plus d’encourager la révision de la réglementation sur la publicité destinée aux enfants, de réglementer la vente des produits et de services amaigrissants et de modifier l’environnement physique et social afin de favoriser un mode de vie plus actif.
Pour rendre l’environnement moins obésogène, les gouvernements ou les commissions scolaires devraient implanter des politiques alimentaires dans les écoles, mais encore là, il y a des restaurants près de presque toutes les écoles secondaires.
En 2002-2003, un Canadien sur cinq rapportait avoir des limitations pour l’une ou l’autre des activités suivantes: marcher 400 mètres, se tenir debout pendant 2 heures ou monter des escaliers sans faire de pauses.
La taille des portions et la fréquentation des restaurants ne doit pas dépasser les limites. Cependant, les spécialistes dissent que parfois, il faut se laisser aller et manger un peu plus.
Finalement, puisqu’il si difficile de perdre du poids, pourquoi ne pas ce forcer le plus rapidement possible afin de ne pas en prendre et d’aider les enfants à ne pas en prendre?
La perte de poids apporte plusieurs avantages, notamment moins d’essoufflements et de sueurs à l’effort, des articulations moins douloureuses, ainsi que plus d’énergie et de souplesse.