Claude F. Archambault a aussi la Ville de Montréal à ses trousses
Caroline Touzin
La Presse
L'avocat Claude F. Archambault n'a pas que le fisc à ses trousses. La Ville de Montréal lui réclame quelque 146 000 en taxes impayées, a appris La Presse.
Maître Archambault doit plus précisément 71 877 en taxes, 73 477 en intérêts et 673 en frais d'administration pour un total de 146 028 à ce jour, peut-on lire sur le relevé d'impôt foncier de son cabinet de la rue Le Royer, dans le Vieux-Montréal.
Cette somme s'ajoute aux 834 987 que lui réclame Revenu Canada, pour des impôts impayés entre autres. L'avocat, qui s'est fait connaître en défendant des vedettes québécoises, dont Michèle Richard, a récemment fait l'objet d'un bref de saisie accordé par la Cour fédérale.
Maître Archambault n'a pas payé ses taxes à la Ville de 1994 à 2002. En 2003, il est rentré dans le rang et a recommencé à payer. C'est ce qui empêche la Ville de procéder à des saisies. "Tant qu'on reçoit des paiements, on ne fait pas de saisie. Beaucoup de gens ne paient pas, mais d'aussi gros dossiers, c'est très rare. On n'en a pas 10, des dossiers comme ça", a expliqué un employé de la Ville qui a requis l'anonymat.
La Ville a obtenu un jugement à la cour municipale pour les comptes en souffrance de M. Archambault."Le tout a été transféré à notre service du contentieux pour le suivi du dossier", a confirmé la chargée de communication au service des finances, Denise Paré.
L'avocat qui a sa photo au dos de l'annuaire des Pages Jaunes n'a pas commenté, hier. Il serait en vacances depuis la fin du mois de juin.
Dans le cas de Revenu Canada, le bref a été accordé lundi. Le lendemain, des huissiers se seraient présentés à son cabinet du Vieux-Montréal, mais rien n'aurait été saisi. Le document visait aussi de luxueuses résidences lui appartenant, situées à Brossard et à Saint-Roch-sur-Richelieu. Le litige remonterait au moins à juillet 2005.
Claude F. Archambault, en plus de défendre son ancienne conjointe Michèle Richard, a été l'avocat de l'animateur de radio Gilles Proulx et de Guy Cloutier dans sa cause contre Nathalie Simard, avant que l'imprésario décide d'opter pour un règlement à l'amiable.
Source: http://www.cyberpresse.ca