28. Les armes et les ados

Bon mardi à tous, la rentrée scolaire s’en viens à grands pas, le coût des études scolaires est de plus en plus élevé, habiller nos enfants est rendu pénible et coûteux, mais là où je suis encore plus inquiet, c’est la présence d’armes dans nos écoles.

EXCLUSIF
Des armes dans nos écoles

Près de 20% des élèves de 14 à 17 ans ont déjà apporté une arme à l'école à Montréal, révèle la plus vaste enquête sur la violence chez les jeunes au Canada, obtenue par Le Journal de Montréal.
Cette étude sans précédent, menée auprès de 1400 jeunes garçons de Montréal et de Toronto, contient une série de révélations sur la présence grandissante des armes, de la drogue et des gangs de rue chez les adolescents.
Si l'école reste de loin l'endroit le plus sécuritaire pour les jeunes, la violence s'infiltre jusque dans les salles de classe, indique le rapport obtenu grâce à la Loi sur l'accès à l'information: 18,7% des élèves montréalais affirment avoir déjà apporté une arme à l'école, contre 15,1% des élèves de Toronto. Canoe.com

Je suis, assommé de voir ces chiffres, il y vraiment un problème au niveau des jeunes, c’est évident, mais il y a aussi un manque de volonté politique je crois du côté des deux paliers de gouvernement, car au niveau des policiers ce n’est pas qu’ils manques de cette volonté, mais ils manques de ressources .

Quand on pense que c’est rendu une fierté de porter une armes chez ces jeunes, nous avons un gros problème d’éducation mais aussi un problème au niveau récréatif.

Ces jeunes, ne demandent pour la plupart, que d’avoir LEUR endroit à eux, leurs loisirs, ils ne demandent seulement qu’on soit à leur écoute et pourtant, ils n’ont rien de cela et malheureusement, ils trouvent un endroit à eux, des loisirs (discutables..) et de l’écoute où ? Dans les gangs de rues !

Les gouvernements ne cessent de couper… il y a des choix à faire, c’est vrai !

Mais il faut se préoccuper aussi de ceux qui pourraient soit devenir une personne utile et productive pour la société, mais qui en ce moment s’apprêtent à devenir des futurs criminels, si ce n’est déjà fait.

Il y a plein de talent dans ces gens là et plutôt que de tenter de les exploiter, nous les laissons dériver jusqu’au naufrage et à partir de là, il est trop tard et on peste contre ceux qui, si nous nous en serions occupé avant, seraient peut-être en train de nous venir en aide en tant que médecin, avocat, caissier au dépanneur ou encore un simple chanteur qui nous touche par ses chansons.

On vit dans la société du bof! C'est pas grave si tu ne te fais pas respecter par autrui, il a droit à son opinion. C'est pas grave si tu laisses trainer ton enfant de 8 ans à deux heures du matin.

Notre société est trop je-m'en-foutiste. Les valeurs, l'écoute des autres et le respect. Ces trois éléments sont une bonne base pour une société future équilibrée.

Citation :

Je suis, assommé de voir ces chiffres, il y vraiment un problème au niveau des jeunes,

Pas au niveau des jeunes mais au niveau de Montréal. C'est seulement dans cette ville qu'on y retrouve des écoles publiques avec des couteaux et armes à feu.

Certains pourraient prétendre que c'est dû à la pauvreté, mais cet argument tombe lorsqu'on observe d'autres parties du Québec, également pauvres, n'étant pas pour autant remplies de gangs de rue et d'armes.

La caractéristique restante à Montréal pour définir pourquoi c'est ainsi est le multi-culturalisme.

Les ethnies sont violentes de façon différentes des blancs. Alors que chez les blancs, lorsqu'il y a violence, c'est surtout verbal et lorsque, rarement, cela en vient aux poings, les blancs arrêtent généralement lorsque la personne tombe.

C'est différent dans les autres ethnies. Chez les noirs, par exemple, si il y a une altercation, cela peut résulter par un poignard dans le ventre et votre mort.

Cette violence extrême est propre à leur race, mais également à leur culture. Observez un peu ce qui se passe dans leurs pays d'origine...

Donc, célébrer le multi-culturalisme, c'est célébrer les armes et les gangs de rue dans les écoles de Montréal.

Ceci dit, ça ne veut pas dire que l'école publique n'est pas responsable. Dans tous les cas, elle crée la loi du plus fort; la loi du plus violent. Seulement, les blancs deviennent violents (et victime) d'une certaine façon, et les ethnies d'une autre façon. Les effets des prisons pour enfants passent par un filtre racial.

D'ailleurs, encore avec le lien école-prison, la violence dans les prisons est différente selon les ethnies. Tout ça se rejoint.

Citation :

c’est évident, mais il y a aussi un manque de volonté politique je crois du côté des deux paliers de gouvernement,

C'est le pouvoir syndical. On dénonce les écoles privées alors que ce sont les seules qui ne détruira pas nos enfants, et on essaie de ramener les enfants dans les prisons que sont les écoles publiques.

Mettez ça dans le contexte de cet article du journal de Montréal, alors que ramener les enfants dans les écoles publiques signifient de les mettre dans un environnement de couteaux et de guns.

Citation :

car au niveau des policiers ce n’est pas qu’ils manques de cette volonté, mais ils manques de ressources.

Faux. Les policiers "déjudiciarisent" à peu près tout ce qui se passe chez les adolescents. C'est un grave manque de volonté.

Ce n'est pas un manque de ressources, c'est la mentalité (voir: la complicité) des policiers. C'est un autre renforcement, cette fois-ci venant des policiers, de la loi du plus fort.

Citation :

ils ne demandent seulement qu’on soit à leur écoute et pourtant, ils n’ont rien de cela et malheureusement, ils trouvent un endroit à eux, des loisirs (discutables..) et de l’écoute où ? Dans les gangs de rues !

C'est peut-être leur façon de se protéger alors que les écoles publiques leurs ont appris la loi du plus fort.

Citation :

Les gouvernements ne cessent de couper… il y a des choix à faire, c’est vrai !

Donner plus d'argent va régler quoi? C'est pas une question d'argent. On dirait un argument syndical, "ça prend plus d'argent"...

Êtes-vous un serpent?

Citation :

Mais il faut se préoccuper aussi de ceux qui pourraient soit devenir une personne utile et productive pour la société, mais qui en ce moment s’apprêtent à devenir des futurs criminels, si ce n’est déjà fait.

Pas nécéssairement.

C'est bien beau la compassion envers ce genre de criminels psychopathes, mais souvent il n'y a pas grand chose à faire si ce n'est que de les enlever du milieu fertile dans lequel ils sont (je fais ce que je veux quand je veux, j'intimide les "osties de nerds", etc.) et les mettre ailleurs.

Davantage se préoccuper des victimes de ces gens-là en commencant par enlever les pommes pourries du milieu.

Et le problème, aves les pommes pourries, c'est que quand on les laisse libre comme l'air, elles vont pourrir tout le reste assez rapidement.

Citation :

Il y a plein de talent dans ces gens là et plutôt que de tenter de les exploiter

Plein de talents dans ces gens-là, faut pas exagérer. Des 60% en secondaire 1, gravant des "fuck the world" sur les murs, prenant de la bière ou de la drogue, n'exagérons rien...

Ce sont de futurs travailleurs de la construction ou de ce genre. Ça deviendra pas des médecins ça...

Citation :

18,7% des élèves montréalais affirment avoir déjà apporté une arme à l'école, contre 15,1% des élèves de Toronto

C'est malheureusement une triste réalitée, mais je croyais que Toronto était une ville plus violante que Montréal. Pourquoi plus de jeunes apportent une arme à l'école à Montréal qu'à Toronto? Il me semble que Toronto est une ville plus violente que Montréal. D'ici quelques années (lorsque ces jeunes seront supposément grand) la tendance ce poursuivra et Montréal va devenir la ville la plus dangereuse au pays. Est-ce que les écoles pourraient faire de la sensibilation auprès des jeunes? Oui, mais vont-ils écoutés???

C'est à environ 95% à Montréal que ça se passe, notamment avec des jeunes qui avec leur religion doivent apporter une arme à l'école. Cependant, je sais qu'une classe de 1ère année en banlieue de Québec ont eu des problèmes, avec des élèves qui apportaient des couteaux à l'école. La direction de l'école a rencontrée les parents accompagné de psychologues pour essayer de comprendre. L'année suivante, plusieurs parents ont décidés de ne plus envoyer leurs enfants à cette école qui n'avait jamais eu de tels problèmes avant cette histoire.

Concernant les ethies, principalement les noirs, la plupart des gens pensent que tous les gangs de rues sont formés par des gens avec la peau noir, mais c'est faux. Il y a plusieurs blancs qui font partis de gangs de rues. Il y a des Africains qui sont très instruits et qui ne seront jamais membre d'un gang de rues. Mon cousin qui est africain étudie présentement en médecine à l'Université Laval.

J'ai vraiment hâte de voir dans quelques années comment ces jeunes vont se débrouiller...

Citation :

Concernant les ethies, principalement les noirs, la plupart des gens pensent que tous les gangs de rues sont formés par des gens avec la peau noir, mais c'est faux. Il y a plusieurs blancs qui font partis de gangs de rues.

C'est d'abord et avant tout quelquechose d'ethnique. C'est évident que les noirs, particulièrement, mais probablement aussi - même si à un moindre degré - les hispaniques, s'associent davantage naturellement en gangs violents.

Pour les blancs, c'est à un beaucoup moindre niveau. La preuve, c'est qu'on ne voit pas ça ailleurs au Québec.

Ça ne veut pas dire que ça n'existe pas, mais c'est incomparable.

Citation :

Il y a des Africains qui sont très instruits et qui ne seront jamais membre d'un gang de rues.

Franchement, on dirait la réaction ridicule du gars sur le plateau de tout le monde en parle, quand Mailloux aurait dit (ou cité une étude, whatever) que les noirs sont moins intelligents que les blancs. Il a déchiré son linge en disant: "moi je connais un noir, pis yé intelligent!!!".

Faut-tu être un peu lent mentalement pour répondre ça.

Les noirs sont moins intelligents que les blancs, et ça se démontre facilement par leurs résultats scolaires. Le manque d'intelligence crée la pauvreté, et non pas le contraire.

Que vous connaissiez personnellement un noir qui est à l'université, ça change quoi à ça?

Pis ça change rien non plus au fait que les problèmes de gangs sont essentiellement un problème d'ethnies. Les hells angels existent, oui, mais encore là c'est incomparable.