Dans une entrevue vendredi matin (29 sept. 2006) à Sylvain Bouchard du 93,3, une ancienne directrice d'hôpital a affirmé, et je serais reconnaissant que quelqu'un me rectifie s'il y a lieu, que le frein principal à l'amélioration des soins apportés aux patients et à la qualité des services offert en milieu hospitalier, est le syndicat.
Est-ce possible? Le syndicat protège d'abord ses syndiqués. J'ai été témoin de choses incroyables en CHSLD. Les employés sont toujours bien protégés et la direction menottée devant les bonnes conventions collectives. La loi de la couverte et de l'omerta entre employés syndiqués est omniprésente dans les milieux. Personne dans le personnel infirmier ou médical ne dénonce un employé fautif même pour des actes éthiquement douteux ou carrément irrespectueux des droits humains. Le fait que ces mêmes gens, au Québec, ne sont pas tenus criminellement responsables de leurs erreurs ou actes douteux éthiquement n'arrange pas les choses.
Il y a sûrement d'autres choses qui font que la qualité des soins aux bénéficiaires n'est pas au premier rang des priorités. Mais, effectivement, le syndicat en milieu hospitalier semble être le bâton dans les roues en ce sens .