La 1ère chaîne française d'info internationale est lancée

La chaîne d'info internationale France 24 a commencé à émettre

AFP

Paris

La première chaîne française d'information internationale en continu, France 24, a commencé à émettre mercredi à 19h29 GMT, avec pour ambition de concurrencer CNN, BBC World ou Al-Jazira en faisant valoir un «regard français» sur l'actualité mondiale.

France 24 a diffusé ses premières images sur internet. Deux versions, l'une en français, l'autre en anglais, sont proposées sur son site ( http://www.france24.com ).

La chaîne sera diffusée jeudi à partir de 19h30 GMT sur le câble et le satellite en Europe, au Proche et au Moyen-Orient, en Afrique, et à New-York et Washington.

Dans une interview accordée à France 24 et retransmise sur TF1 et France 2, le président français Jacques Chirac a affirmé avoir voulu cette chaîne parce que, selon lui, «il est indispensable qu'un grand pays comme la France puisse avoir son regard sur le monde et diffuser ce regard».

«Ce regard français sur l'actualité internationale va rayonner 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, et ça, c'est formidable! Et maintenant je dis: Top! antenne!», a déclaré le président de France 24, Alain de Pouzilhac, en lançant les émissions de la chaîne depuis ses studios à Issy-les-Moulineaux, dans la banlieue de Paris.

Au même moment, une fête de lancement se déroulait dans le jardin des Tuileries, près de la place de la Concorde à Paris, en présence du Premier ministre Dominique de Villepin et du ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy, parmi quelque 3000 invités.

Des écrans géants avaient été installés sur la place pour diffuser les premières émissions de la chaîne, dont le logo était projeté sur le fronton de l'Assemblée nationale, éclairée en bleu.

Selon ses dirigeants, France 24 touchera «potentiellement» 80 millions de foyers, soit 190 millions de téléspectateurs.

Cette nouvelle chaîne d'information en continu, qui dispose d'un financement public de 86 millions d'euros pour sa première année de fonctionnement (un budget plus de dix fois inférieur à celui de CNN), est contrôlée à parts égales par les deux plus puissants groupes audiovisuels français, le groupe public France Télévisions d'une part, le groupe privé TF1 de l'autre.

Source: http://www.cyberpresse.ca

Vous savez probablement comme moi que LCN n'est pas tout le temps en direct; Ils font une demi-heure live pour ensuite passer la reprise pour boucler l'heure. Bien sur il y a des exception comme lors d'émissions spéciales (conférence de presse, bulletin spécial, etc) et probablement pour ''LCN le matin''. Espérons que cette nouvelle chaîne ne ferons pas la même chose...

Est-ce que RDI vont présenter un bulletin en provenance de France 24?

Débuts modestes pour la «CNN française»

Louis-Bernard Robitaille

La Presse

Collaboration spéciale

Paris

On avait annoncé une CNN à la française, selon le vu du président Chirac, désireux de faire entendre le point de vue français sur la scène internationale. Les commentateurs, depuis le lancement officiel de France 24 mercredi soir, auraient plutôt tendance, dans les cas les plus favorables, à parler de Petit Poucet de l'info mondiale en continu ou d'un nouveau David chargé de tenir tête au Goliath anglo-saxon. Certains, moins bien disposés, évoquent, tel l'éditorialiste du Monde, Dominique Dhombres, «la dernière chimère présidentielle.»

Mercredi après-midi, Jacques Chirac était venu visiter les nouveaux bureaux et studios, installés à Issy-les-Moulineaux, en banlieue parisienne. Et le soir, aux Tuileries, le premier ministre de Villepin avait honoré de sa présence un cocktail de 1500 invités au cours duquel les programmes simultanés anglais-français basculaient sur le site Internet, 24 heures avant le début réel des programmes, jeudi à 20 h 30, sur le câble et le satellite.

Le lancement était donc réussi, sans pour autant dissiper le scepticisme qui accueille le nouveau-né télévisuel.

Il y a d'abord le fait qu'il s'agit d'un projet éminemment politique, même si TF1, première chaîne privée française, et France 2, grande chaîne publique (mais autonome), sont les deux maîtres d'uvre de France 24. «Ce sera un point de vue français, mais ce ne sera certainement pas la voix de la France», proteste Gérard Saint-Paul, le directeur général de l'antenne.

Il reste que, des 86 millions d'euros du budget annuel, une bonne partie provient de subventions gouvernementales.

Mais le problème no 1 de la nouvelle chaîne, c'est justement la faiblesse du budget et des moyens matériels. France 24 a cette originalité de présenter 24 heures sur 24 ses journaux et reportages en version française et anglaise simultanée, avec le même contenu mais des présentateurs différents. Ce qui suppose un doublement du personnel à l'antenne et un gonflement du budget.

Or, toutes nationalités confondues, la nouvelle chaîne ne compte que 170 journalistes. Sans parler de la vraie CNN, qui a un budget évalués à 900 millions d'euros et 4000 salariés, de BBC World, avec un budget de 600 millions, ou de sa consoeur allemande, Deutsche Welle, qui s'appuie sur une rédaction de 1500 journalistes. Avec des moyens aussi faibles, se demandent les spécialistes du secteur, comment France 24 pourra-t-elle produire des images originales?

Autre bizarrerie : ce nouveau média éminemment politique donne l'impression de faire double emploi puisque les pouvoirs publics français soutiennent déjà fortement TV5, devenue «la voix française» et francophone auprès de 160 millions de foyers dans le monde.

«Il est évident, nous dit un journaliste de TV5, que le projet actuel vise à faire basculer les câblodiffuseurs en Europe et ailleurs dans le monde de TV5 à France 24»

Pour l'instant, la nouvelle chaîne n'est accessible que pour 40 millions d'abonnés. Sa croissance, en fait, a de bonnes chances de ne se réaliser qu'aux dépens de TV5, qui coûte également en subventions. «Il y a soupçon de forts gaspillages dans cette affaire», a déclaré vendredi Arnaud Montebourg, porte-parole de Ségolène Royal, la candidate socialiste à la présidence.

«Bonne chance à France 24! concluait vendredi Le Monde. Elle en a bien besoin.»

Source: http://www.cyberpresse.ca

En lisant le dernier texte de cyberpresse, une question me vient à l'esprit: étant donné la présence de TV5 qui fait le boulot depuis longtemps déjà au niveau infos, la présence de France 24 est-elle réelement possible?

Selon moi, les 2 chaînes peuvent vivre, malgré que TV5 vont probablement être affecté.

Prenons notre exemple au Québec: LCN et RDI vivent toutes les deux avec leur style. France 24 vont ressembler plus à LCN (nouvelles, nouvelles, nouvelles) et TV5 à RDI: bulletins d'information, en plus de d'autres émissions de styles; analyses, grands reportages, société, etc.

France 24 sont également en anglais ce qui leur donne un avantage, malgré que TV5 est présent à la grandeur de la francophonie (Europe, Afrique, Canada).

Il y a quelques années lorsque Vidéoway est devenu Illico nous avions plusieurs stations de télévision gratuites que nous avons perdus quelques temps après. Parmi celle-ci, il y avait une chaîne d'information continue ''Euronews''. J'aimais bien la formule de cette station que j'écoutais régulièrement. Je crois qu'elle existe encore...

Les Français ne semblent pas d'accord cependant. Y' a sûrement moyen d'offrir des services complémentaires dans le domaine de la nouvelle continue 24/24.

Citation :

Il y a quelques années lorsque Vidéoway est devenu Illico nous avions plusieurs stations de télévision gratuites que nous avons perdus quelques temps après. Parmi celle-ci, il y avait une chaîne d'information continue ''Euronews''. J'aimais bien la formule de cette station que j'écoutais régulièrement. Je crois qu'elle existe encore...

Faut s'abonner au forfait international avec d'autres stations inter comme les nouvelles chinoises et Deutsche Welle par exemple. Je ne me souviens plus quel poste diffuse des extraits de Euronews, je pense que c'est PBS qui présente ça avec aussi les nouvelles de la BBC. Je vais chercher cette info pour être sûr.

Le Québécois Bertin Leblanc recruté par France 24

Michel Dolbec

Presse Canadienne

Paris

Recruté il y a quelques semaines à peine par France 24, le journaliste québécois Bertin Leblanc a vécu la naissance de la «CNN française» avec le sentiment de prendre part à un «événement historique».

«Après CNN, BBC World et Al Jazira, France 24 est la quatrième chaîne internationale d'information à voir le jour et la première, en français. Ce n'est pas un événement banal», a souligné Leblanc, qui avait pris part à la création de TQS il y a 20 ans, après un passage à CHEM-Télé 8 à Trois-Rivières.

Natif de New Richmond en Gaspésie, Bertin Leblanc, âgé de 40 ans, possède une vaste expérience de la télévision: il est sans doute le premier JRI (journaliste-reporter d'image) que le Québec ait produit. Jusqu'à tout récemment, il était réalisateur au bureau de Radio-Canada à Washington. En l'espace d'un week-end, il est passé de la capitale américaine au siège flambant neuf de France 24, dans l'immédiate banlieue parisienne, où il coordonne, à titre de chef d'édition (chef de pupitre), quatre magazines politiques, économiques et culturels en anglais et en français.

Bertin Leblanc n'ignore pas que la chaîne, dont la création avait été souhaitée par le président Jacques Chirac, suscite un certain scepticisme. Il a pourtant acquis très rapidement la conviction qu'elle trouvera sa place dans le paysage audiovisuel international, même si elle est loin d'avoir les moyens de CNN (130 millions de budget pour la première, contre 1,4 milliard pour la seconde).

Il note d'ailleurs que France 24, qui diffuse en français et en anglais (et en arabe sur Internet), jouit déjà d'une bonne crédibilité, ce qui explique qu'elle n'a pas eu de mal à décrocher, dès ses premières heures d'existence, des interviews avec le président palestinien Mahmoud Abbas et le premier ministre israélien Ehoud Olmert.


La force de l'antenne

«Je suis frappé par la force de notre antenne, explique Leblanc. À Radio-Canada à Washington, on a tenté pendant trois ans d'avoir Thomas Freedman (le célèbre éditorialiste du New York Times). Ici, il a suffi d'un courriel pour qu'il nous accorde une entrevue de 40 minutes dans laquelle il a dit tout le mal qu'il pense de la politique française en Irak.»

Cela montre bien, selon lui, que France 24 ne sera pas simplement «la voix de la France», mais qu'elle proposera un autre espace de débats, un autre point de vue. «C'est une fenêtre qui s'ouvre», résume Bertin Leblanc.

«Avec leurs images, les Américains dictent leur actualité, souligne-t-il. La BBC est plus ouverte, mais s'intéresse aussi à son pré carré. France 24 arrive avec un regard différent sur la marche du monde, un regard contemporain et moderne. La rédaction compte 170 journalistes de 28 nationalités différentes. La moyenne d'âge est de 30 ans et tout le monde est bilingue voire trilingue. Ça donne forcément une autre perception.»


Culture et économie

Exemple de «spécificité française» : la culture occupe sur France 24 une place beaucoup plus importante que sur les autres chaînes internationales.

«Il y autant de culture que d'économie. Le regard français, c'est aussi ça», signale le journaliste.

La rédaction de France 24 compte un deuxième Québécois, François Cloutier, un ancien de Radio-Canada et de Newsworld. Installé en France depuis de nombreuses années, il est chef de pupitre des journaux télévisés du service anglais de France 24.

Source: http://www.cyberpresse.ca

Admin a écrit:

«Après CNN, BBC World et Al Jazira, France 24 est la quatrième chaîne internationale d'information à voir le jour et la première, en français.

Je croyais Radio Canada aussi une chaine internationale d'information? Ok

Mélissa Bélanger a écrit:

Admin a écrit:

«Après CNN, BBC World et Al Jazira, France 24 est la quatrième chaîne internationale d'information à voir le jour et la première, en français.

Je croyais Radio Canada aussi une chaine internationale d'information? Ok

Radio-Canada (ou plutôt son pendant RDI) est une chaîne nationale. Par sûr qu'on puisse d'abonner à RDI au-delà des frontières canadiennes. Quelqu'un peut-il confirmer ?

Je crois que Radio-Canada est seulement disponible au Canada...

Admin a écrit:

Je crois que Radio-Canada est seulement disponible au Canada...

Ok..Mais la radio de Radio Canada est une radio internationale non?

Ils ont des journalistes à différents points stratégiques sur la planète...

Admin a écrit:

Ils ont des journalistes à différents points stratégiques sur la planète...

Radio Canada seulement a 400 journalistes au niveau national.. Il parlent de quoi ces 400 journalistes SEULEMENT?

Mélissa Bélanger a écrit:

Admin a écrit:

Ils ont des journalistes à différents points stratégiques sur la planète...

Radio Canada seulement a 400 journalistes au niveau national.. Il parlent de quoi ces 400 journalistes SEULEMENT?

Des faits divers s'ils habitent hors Québec et s'ils sont au Québec isl sont figés sur les niaiseries constitutionnels.

Enelvez le dossier constitutionel au Québec et les pages politiuqes sont vides et la moitié des journaluex sont renvoyés.

Mathieu Gaudreault a écrit:

Enelvez le dossier constitutionel au Québec et les pages politiuqes sont vides et la moitié des journaluex sont renvoyés.

Impossible..C'est ce qui fait vivre les journalistes au Quebec..=le dossier "constiputionnel"!