Le cas continue de rebondir aujourd'hui (15 mars) alors que Mark Lafleur est envoyé dans une maison de thérapie pour drogués, à Trois-Rivières.
Originellement, Lafleur avait été accusé à plusieurs reprises de voies de fait et de menaces mais obtenait toujours des acquittements en plaidant le syndrome de la Tourette.
Dans ce cas-ci, TQS avait eu la présence d'esprit (surprenant) d'interviewer Martine Fradette, directrice de l'association québécoise du syndrome de Gilles de la Tourette qui a dit qu'il fallait plutôt regarder du côté des problèmes de drogue. Mark semble être au bout de sa chance; ça devient difficile de faire acquitter n'importe quoi.
Si bien que les dossiers s'accumulent en parallèle: il est accusé de choses au palais de justice de Joliette et, simultanément, accusé de choses au palais de justice de Montréal. Difficile d'en faire la liste au complet: on parle de voies de fait armés, agressions sexuelles, séquestration, menaces de mort, possession et trafic de drogues (cocaïne en crack, ecstasy, pot), conduite dangereuse causant des lésions, avoir fait des dommages sur un autobus, et la liste continue. Difficile d'obtenir une liste exhaustive de tout ce qu'il est accusé d'avoir fait. Le 8 mars passé, dans le processus de remise en liberté, une policière avait témoigné pendant 2 heures pour relater le dossier.
À son procès à Montréal, dont les agressions sexuelles, sa chance continue: le juge Robert Sansfaçon émet un interdit de publication sur les faits!
Arrêté le 2 février, il a été envoyé au centre hospitalier de Sherbrooke le 5 pour y subir des évaluations - dont une d'aptitude à subir un procès - qui a pris fin le 8 mars, et remis en liberté sous conditions le 15 mars dans une maison de thérapie. Il aura passé, au pire, 1 semaine dans une vrai prison. Et là était toute la game: normalement, il aurait dû minimalement passer les 6 prochains mois en prison, en détention préventive (en attendant la fin du procès).
Un jeu de maître de son avocat, Jean-Pierre Rancourt.
Dans l'audience sur remise en liberté, Guy Lafleur a passé 30 minutes devant le juge à expliquer que son fils avait été rejeté par ses pairs et obtenu de mauvais résultats scolaires à cause du Syndrome de Tourette et qu'il s'était tourné vers la drogue pour ces raisons.
Je crois qu'on nous en passe encore une vite et que Guy est un menteur. C'est étonnant comment on est vite à trouver des excuses aux drogués. On ne se tourne pas vers la drogue parce qu'on est rejeté, au contraire. Ça marche pas de même. Comme si on utilisait l'excuse du Syndrome de Tourette à toutes les sauces pour excuser tout ce que Mark fait, et peut-être ce qu'il est réellement.