Compressions chez XM
LaPresseAffaires.com
Richard Dufour
Il n'y aura plus de sports en français à XM Radio (XMSR).
La direction de cette radio par satellite a annoncé à ses employés en fin de matinée à Montréal qu'elle fermait son service français de sports dès le vendredi 6 avril.
Une vingtaine d'employés - des animateurs, des recherchistes et des metteurs en ondes - sont directement touchés.
Le nombre d'abonnés ne serait pas la raison principale de la décision de fermer le service français de sports. «Le nombre d'abonnements n'était peut-être pas celui qui était souhaité, mais il y a plus», a commenté Michel Tremblay, directeur-général de SportPlus XM 172, la seule chaîne de radio de sports en français entendue partout en Amérique du Nord.
M. Tremblay, qui perd lui aussi son emploi, semblait évidemment très déçu de la tournure des événements lorsqu'il a été appelé à réagir au téléphone.
XM Radio comptait plusieurs noms connus dans son équipe d'animateurs. Il y avait, entre autres, l'humoriste Jean-François Baril, l'ancien entraîneur des Alouettes de Montréal et des Carabins de l'Université de Montréal, Jacques Dussault, le spécialiste de la boxe, Jacques Thériault, l'ancienne joueuse de tennis Hélène Pelletier, ainsi que les journalistes Charles-André Marchand, Alain Usereau, Jean-Philippe Bertrand et Jeremy Filosa.
En plus de cette équipe de base, l'équipe de SportPlus comptait sur les interventions régulières de nombreuses personnalités québécoises, dont Derek Aucoin, Benoît Brunet, Bertrand Godin, Jacques Duval, Bruno Heppell et Pierre Rinfret.
La station sera transformée pour prendre le nom de «Radio Paralèlle», explique Michel Tremblay. L'animateur de Québec Jeff Fillion, qui animait une émission le matin de 6h à 10h est le seul qui conserve sa case horaire dans la refonte de la grille.
La fréquence 172 se consacrait exclusivement aux sports jusqu'à minuit après l'émission de Jeff Fillion le matin. La fréquence deviendra généraliste.
XM Radio et son concurrent Sirius (SIRI) ont annoncé le mois dernier un projet de fusion. Ce projet n'a toutefois pas encore obtenu le feu vert des autorités réglementaires.
La fusion doit être approuvée par le comité antitrust du département américain de la Justice.
Source: http://www.lapresseaffaires.com