5. Les villes fantôme

Citation :

Les commerçants de Lebel-sur-Quévillon ne l'ont pas facile

Depuis le conflit entre Domtar et ses employés à Lebel-sur-Quévillon, les revenus des commerçants ont chuté considérablement. Certains cherchent des solutions, alors que d'autres ferment tout simplement leurs portes.

Même si les commerçants vivent des heures difficiles, on ne crie pas encore au désespoir. Depuis juillet, le centre-ville a une encaissé une baisse d'achalandage considérable. Toutefois, pas question de baisser les bras. Maintenant, on se retrousse les manches et on tente de trouver des solutions. La propriétaire de la boutique Hélèna, elle, avait prévu le coup dès juillet. Elle a ouvert boutique à Senneterre. Depuis novembre, 2 commerces ont fermé leurs portes.

Comme je vous avait annoncé hier, aujourd’hui je vous parle d’un phénomène qui est de plus en plus présent au Québec : les villes fantôme.

Tout d'abbord, je vous donne un petit cour géographique sur la ville de Lebel-sur-Quévillon: Superficie de 44.74 km/2. Population de 3 500 Quévillonnais. En 1984-1985, il y a eu une grêve de 11 mois des syndiqués de la papetière Domtar. Il y a aussi une usine de sciage des Produits forstiers Saucier ltée. Le centre de santé Lebel (14 lits), une école primaire et une secondaire. 175 km au nord-ouest de Rouyn-Noranda, près de la Baie-James.

Je sais que Lebel-sur-Quévillon n’est pas encore une de ses villes, mais ça pourrait venir d'ici quelques années, si rien ne change.

On peut lire dans l'article, que le centre-ville, a encaissé une baisse d'achalandage considérable. Les gens ont quitté la ville ou ont tout simplement décidé de magasiner dans une autre ville?...si la deuxième citation est la bonne, celà ne représente pas vraiment le problème de la grêve de la Domtar???

Si c'est seulement une grêve à la Domtar, je ne comprend pas pourquoi les commerçcants ont des problèmes. À Québec, Montréal, Gatineau, que 2 commerces ferme, ça arrive à chaque jour, cependant dans une municipalité de 3 500 c'est beaucoup. Combien y a-t-il de commerces dans la ville?

Le phénomène des villes fantôme, est de plus en plus fréquent dans la province de Québec, du à la Mondialisation. Des usines qui font vivre des villes avec 90% des habitants qui y travaillent ferme d'un jour à l'autre, c'est vraiment triste.

Je vous donne l'exemple de Murdochville. La grande majorité des habitants de la ville, travaillaient dans une usine et l'usine ferme ses portes.=le chômage. Il leur reste plus que les réémétrice de CJRG au 104.7, CJMC au 103.1 et CBGA ainsi que CBMJ respectivement aux fréquences 1270 et 750 AM. Murdochville, n'est malheureusement pas un cas unique.

La semaine dernière, avec le contrat accordé à Bombardier de LaPocatière, celà m'a fait chaud au coeur. Je ne crois pas que LaPocatière serait devenu une ville fantôme, mais les habitants ne seraient probablement beaucoup moins joyeux.

La réponse du pourquoi les compagnies et usines font affaire à l'étranger, c'est parce que les coûts sont beaucoup moins élevés en Chine, au Japon, au Mexique ou encore aux États-Unis. La raison, ils sont exploités. De jeunes enfants qui travaillent pour seulement quelques sous à longueur de journées et de semaines, ça n'a vraiment PAS DE BON SENS. Que pouvons-nous faire...pas grand chose.

Dernièrement, Jean Tremblay nous annonçait sur son blog http://www.jeantremblay1976.blogspot.com/ que la ville de Smooth Rock Falls dans le Nord de l'Ontario allait bientôt mourir.
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Smooth Rock Falls dans la dèche...

Dans une autre vie, j'étais animateur à la station CKGN, située dans le nord de l'Ontario. Un mois et demi après mon arrivée, c'était le Radiothon, qui permettait à la radio communautaire pour laquelle je travaillais de recueillir des dons.

On m'avait envoyé passer une journée à Smooth Rock Falls, à une cinquantaine de kilomètres de Kapuskasing, là où se trouvait ma radio.

C'était à la fin du mois de mai 2004. Je me suis retrouvé à l'avant du dépanneur local pour y vendre des hot-dogs. Smooth Rock Falls m'a paru comme un petit village dynamique rempli de gens sympathiques. L'employeur principal de la localité étant la scierie Tembec, toute la vie économique de la localité dépend de ce qui se trame dans le moulin.

Or, hier, coup de théâtre. Tembec ferme son usine de Smooth Rock Falls à la fin du mois de juillet. Cela signifiera malheureusement à moyen terme la mort de ce village.

Ce n'est qu'un coup dur parmi tant d'autres pour cette section du nord de l'Ontario, majoritairement francophone, qui se vide déjà de sa jeunesse et qui voit son économie mourir pratiquement à petit feu.

Un bien triste destin pour cette région qui était pourtant prospère il y a de ça encore quelques années...

Heureusement, il leur restera le western, le bingo et la messe à CKGN pour oublier ça quelques instants.

Encore une faute dans cet article de TVA-CFEM Abitibi-Témiscamingue.

Citation :

Les commerçants de Lebel-sur-Quévillon ne l'ont pas facile

Depuis le conflit entre Domtar et ses employés à Lebel-sur-Quévillon, les revenus des commerçants ont chuté considérablement. Certains cherchent des solutions, alors que d'autres ferment tout simplement leurs portes.

Même si les commerçants vivent des heures difficiles, on ne crie pas encore au désespoir. Depuis juillet, le centre-ville a une encaissé une baisse d'achalandage considérable. Toutefois, pas question de baisser les bras. Maintenant, on se retrousse les manches et on tente de trouver des solutions. La propriétaire de la boutique Hélèna, elle, avait prévu le coup dès juillet. Elle a ouvert boutique à Senneterre. Depuis novembre, 2 commerces ont fermé leurs portes.

Admin a écrit:

Encore une faute dans cet article de TVA-CFEM Abitibi-Témiscamingue.

Citation :

Les commerçants de Lebel-sur-Quévillon ne l'ont pas facile

Depuis le conflit entre Domtar et ses employés à Lebel-sur-Quévillon, les revenus des commerçants ont chuté considérablement. Certains cherchent des solutions, alors que d'autres ferment tout simplement leurs portes.

Même si les commerçants vivent des heures difficiles, on ne crie pas encore au désespoir. Depuis juillet, le centre-ville a une encaissé une baisse d'achalandage considérable. Toutefois, pas question de baisser les bras. Maintenant, on se retrousse les manches et on tente de trouver des solutions. La propriétaire de la boutique Hélèna, elle, avait prévu le coup dès juillet. Elle a ouvert boutique à Senneterre. Depuis novembre, 2 commerces ont fermé leurs portes.

Prends pas ça mal mais ça devrait être une chronique à part, les fautes de français dans les textes. Pas sur un édito pcq ça peut faire partir un sujet sans rapport avec ton sujet de discussion. À la limite, tu pourrais avoir 5 pages de discussion au total mais 4,5 pages sur les fautes.

Carl Fiset a écrit:

Prends pas ça mal mais ça devrait être une chronique à part, les fautes de français dans les textes. Pas sur un édito pcq ça peut faire partir un sujet sans rapport avec ton sujet de discussion. À la limite, tu pourrais avoir 5 pages de discussion au total mais 4,5 pages sur les fautes.

C'est vrai...je n'avais pas pensé à celà. Merci de me rapporter à l'ordre.