Avec le declin demographique que se passera t'il avec les cpe, ils sont fait pour des bambins de moins de 6 ans alors la reconversion serait dificiel et couteuse.
Le Kebec a un taux de natalite de 1,6 enfnats sois 0,5 que le seuil de renouvelement.
http://www.bdso.gouv.qc.ca/pls/ken/p_afch_tabl_clie?p_no_client_cie=FR&p_param_id_raprt=696
Le seul de renouvelement est de 21 sur 1000.
http://www.cyberpresse.ca/article/20070314/CPACTUALITES/703140605/1019/CPACTUALITES
Voici L'extrait de La Presse.
Le Québec se peuple par l'immigration
Ariane Lacoursière
La Presse
La population du Canada a augmenté de 5,4 % en cinq ans. Celle du Québec, 4,3 %. En plus, le Québec a accompli un exploit : ses citoyens ne quittent plus la province comme ils le faisaient durant les années 70. Un changement de tendances, mais encore peu, selon les observateurs. Une des raisons pour cette croissance démographique ? L'immigration internationale. Portrait d'un nouveau pays.
Shafiq Alkhatib a fui la Palestine en 1999 et est venu s'installer à Montréal avec sa femme et ses cinq fils âgés de 8 à 18 ans. Aujourd'hui propriétaire d'une boucherie hallal au centre-ville, M. Alkhatib adore sa nouvelle vie.
«Mes enfants vont à l'école et sont en sécurité. Vivre au Québec est vraiment agréable. Je veux y passer le reste de mes jours», dit-il.
Tout comme la famille Alkhatib, 200 000 immigrés provenant principalement de la Chine, de la France et du Maroc se sont installés au Québec au cours des dernières années.
Selon les premières données du recensement canadien de 2001-2006, publié hier, ces nouveaux arrivants jouent un rôle important dans la démographie québécoise. Ils sont les principaux responsables de la croissance démographique de 4,3 % qu'a récemment connue le Québec.
L'augmentation du nombre de Québécois est aussi due au fait que la province a réussi à ralentir une tendance qui sévissait depuis longtemps : l'exode de ses habitants vers le reste du Canada.
«Depuis les années 70, il y avait toujours plus de personnes qui quittaient le Québec que de gens qui y déménageaient. Entre 2001 et 2006, il n'y a eu que 20 000 départs de plus que d'arrivées, ce qui est négligeable», note le directeur de Statistique Canada pour les régions de l'Est, Guy Oddo.
Les Canadiens aussi
Le Québec n'est pas seul à avoir connu une hausse démographique. C'est le cas aussi de l'Alberta (10,6 %) et de l'Ontario (6,6 %). Ensemble, ces provinces ont fortement contribué à ce que le Canada voie sa population augmenter de 5,4 %, pour atteindre 31,6 millions d'habitants.
Comme au Québec, les deux tiers de la croissance démographique du Canada sont attribuables à l'immigration internationale.
Au cours de la même période, les États-Unis ont connu une plus faible croissance démographique, soit 5 %. Au pays de l'Oncle Sam, ce n'est toutefois pas l'immigration mais bien le fort taux de natalité qui explique cette hausse.
Le Québec perd sa place
Même si le Québec présente un bilan démographique positif, il occupe une place de moins en moins importante au Canada.
En 2001, les Québécois représentaient 24,1 % de la population canadienne. Aujourd'hui, cette proportion n'est que de 23,9 %.
Cela n'est pas sans conséquence. «Nous en voyons déjà les effets sur la scène politique. Au cours des dernières années, le nombre de sièges occupés par des Québécois au Parlement canadien est resté stable. Pendant ce temps, ceux occupés par des Ontariens ou des Albertains n'ont pas cessé d'augmenter», commente Yves Bélanger, professeur de science politique à l'UQAM.
M. Bélanger refuse toutefois de s'en inquiéter outre mesure : «Le gouvernement conservateur n'a pas beaucoup de députés québécois. Pourtant, il donne l'impression d'être très ouvert au Québec», analyse-t-il.
À long terme, la moins grande proportion de Québécois à Ottawa pourrait toutefois avoir des conséquences économiques importantes, étant donné que les transferts fédéraux seront calculés en conséquence.
Pour renverser la tendance et continuer d'occuper une place importante sur la scène politique canadienne, le Québec a donc avantage à augmenter encore sa population. En plus de poursuivre l'accueil d'immigrants, la province pourrait hausser son taux de natalité. Avec 1,6 enfant par femme en moyenne, les Québécois ne comblent pas le taux de 2,1 enfants par femme nécessaire à la régénération naturelle d'un peuple.
Ces provinces que l'on fuit
Le Québec peut toutefois se consoler : d'autres provinces présentent des bilans démographiques bien moins reluisants.
La pire est Terre-Neuve-et-Labrador, qui a vu sa population diminuer de 1,5 %. «La population vieillit constamment et les jeunes partent travailler dans d'autres provinces», explique Guy Oddo.
La Saskatchewan a aussi perdu un nombre important d'habitants au profit de l'Alberta. «L'emploi a connu une forte croissance en Alberta et a attiré bon nombre d'habitants de la Saskatchewan, qui a vu sa population diminuer de 1,1 %», résume M. Oddo.
Faits saillants
1- Population du Québec : 7 546 131.
Une hausse de 4,3 %.
2- Population canadienne : 31 612 897.
Une hausse de 5,4%.
3- Proportion de Canadiens vivant en ville : 80 %.
4- Proportion de Québécois au sein de la population canadienne : 23,9%.
5- Province qui a connu la plus forte hausse démographique : L'Alberta, avec 10,6 %.
6- Population de Montréal : 1 620 693.
Une hausse de 2,3 %