C'est dommage qu'on ne dise quelle technique d'infiltration inusitée fût utilisée parce que les techniques de la section des homocides sont toujours autant imaginatives que surprenantes. On ne ménage rien, ni hommes ni budgets ni imagination, pour obtenir des aveux.
Quelles histoires notables vous rappelez-vous de la section des homocides?
Quand on avait arrêté Robert Pickton, on avait envoyé un policier se fesant passer pour un détenu dans la cellule du poste de police de Pickton pour le faire parler.
Dans le cas d'un meurtre ces dernières années, on avait confié à un informateur (ou il s'est lui-même donné la mission?) au centre de détention Rivières-des-Prairies de le faire parler en fesant semblant d'être son ami. Il avait été accusé mais pas remis en liberté, donc il était prévenu dans cette prison.
Il y avait aussi eu le cas d'une femme soupconnée de meurtre qui vivait comme une recluse. Elle sortait tellement peu qu'on avait fait un faux accident devant chez elle et on a exigé qu'elle quitte son logement pour des "raisons de sécurité" dû à l'accident, pour y mettre des écoutes électroniques. Ensuite, ils ont envoyé une policière en civil gagner son amitié pour ensuite la présenter à un groupe de policiers en civil fesant semblant d'être un gang criminel et exigant d'elle, "pour qu'elle joigne le groupe et rendre des services et faire beaucoup d'argent $$$", de confier un crime passé et après tout cet incroyable scénario, elle aurait dit avoir tué. Oui oui, c'est arrivé au Québec.
L'affaire Michel Auger/Hells Angels pourrait peut-être figurer dans le même registre si ce fût fait pat la section des homicides ne s'arrêtant à absolument rien pour faire parler des suspects.