Réduction de l'équipe de RDI à Québec
Richard Therrien
Le Soleil
L'équipe de RDI à Québec sera réduite de moitié. Quatre postes permanents sur les neuf actuels seront abolis, mais personne ne perdra son emploi. Ces personnes seront réorientées vers d'autres postes temporaires.
Ainsi, un réalisateur, une assistante à la réalisation, un rédacteur et un journaliste à la recherche ne travailleront plus pour RDI. De ce qu'on sait, l'un d'entre eux couvrira le 400e anniversaire de Québec, un autre ira à la radio, un autre aux nouvelles de la télé.
La directrice de Radio-Canada à Québec, Louise Cordeau, parle de «transformation de postes» plutôt que d'abolition. «Le nouveau mandat de RDI nécessite de nouveaux besoins de production, et on s'adapte», soutient-elle.
Il faut rappeler que RDI à Québec ne produit plus d'émission de 90 minutes le midi depuis l'automne dernier. Mme Cordeau affirme que la formule actuelle, «beaucoup plus sur le terrain», ne nécessite plus d'assistante à la réalisation. «Nous créons un poste de cameraman pour accompagner la journaliste France Beaudoin.»
Le président du Syndicat des communications de Radio-Canada, Alex Levasseur, considère que la capitale a perdu beaucoup de visibilité sur RDI depuis l'automne, et que cette restructuration risque d'aggraver la situation. D'autant plus qu'on a laissé entendre que l'économie des abolitions de postes permettra la création de nouvelles équipes de terrain de RDI à Toronto et à Montréal. «On a l'impression qu'on vidange Québec du rôle régional qu'il jouait hors Montréal, et on recentralise les forces et les budgets vers la métropole», affirme M. Levasseur.
Dans un mémoire soumis aujourd'hui au Comité permanent du Patrimoine canadien, le syndicat exprime d'ailleurs son inquiétude face à la diminution du rôle confié par la société d'État aux régions.
Source: http://www.cyberpresse.ca