Le film Sicko

J'ai vu le film Sicko, de Michael Moore, qui est sorti au cinéma depuis quelques jours.

Dans les premières minutes, le film explique qu'il n'est pas à propos des 50 millions d'États-Uniens qui n'ont pas d'assurance maladie, mais des 250 millions qui en ont et comment fonctionne un système basé sur le profit. Les compagnies d'assurance qui créent des failles et les utilisent à fond pour ne pas payer, le manque d'accès des États-Uniens au système, etc...

À travers le film, Moore fait le portrait de nos systèmes socialistes, Canadien/Français/Britannique, comme paradisiaques.

Or, nous savons que notre système est imparfait mais Moore nous explique également l'imperfection du modèle États-Unien. En effet, André Arthur aurait probablement répliqué en soulevant les imperfections de notre système; il ne suffit pas de démontrer que notre système est imparfait pour se tourner, alors, vers le modèle États-Unien!

Il suffit plutôt de trouver lequel, de ces deux systèmes, est, en bout de ligne, meilleur pour la collectivité.

La réponse pourrait choquer plusieurs conservateurs et racistes pro-États-Uniens (qui croient que si quelquechose est États-Unien, c'est nécéssairement meilleur) qui fréquentent ces forums, parce que, peut-être que notre système - quoiqu'imparfait - est bien meilleur que celui des États-Uniens si bien que là était peut-être une cause de fierté pour la St-Jean.

J'ajouterais que j'aime discuter de principes derrière le modèle États-Unien mais, cependant, qu'il ne faut pas être dogmatique et valoriser un système inférieur en se basant sur des principes. Je préfère me baser sur l'effet réel sur la vie des gens plutôt que d'asservir les gens à des principes quelconques.

Il y a quelques bons commentaires à cet URL: http://en.wikipedia.org/wiki/Controversies_over_the_film_Sicko

D'abord, sur l'aspect business du film:

"It's true that I wish Michael Moore were a wee bit more scrupulous with the facts in his films, but I sometimes wonder if he doesn't insert random distortions into his movies deliberately. [...] But the end result is the kind of publicity money can't buy, and it's the sweetest kind of publicity of all: the kind that's subsidized by his enemies, who helpfully boost ticket sales by furiously denouncing his films for weeks on end. [...] Really, Moore's brilliance at getting his mortal enemies to do all his publicity for him is unparallelled. His enemies' willingness to go along with this time after time is astonishing."

Ensuite, sur le fait qu'il pose des questions et les envoit aux gens pour qu'ils y cherchent une réponse:

"'Sicko' is not a fine-grained analysis of policy alternatives. [...] This film presents, instead, a simple compare-and-contrast exercise. Here is our way, and here is another way [...]" Scott applauds Moore for "insisting that such a system ["an expansive system of social welfare"] should exist, and also, rather ingeniously, daring his critics to explain why it shouldn’t."[

Finalement, sur la véritable intention de Moore qui est une attaque non pas contre les hôpitaux privés, mais contre les compagnies d'assurances - et qu'une assurance publique serait la solution. Dans le fond, tout le monde a besoin d'une assurance santé et celle du privé pose problème.

"government should provide a national health insurance program for all Americans, even if this would require higher taxes".

Moore himself was pessimistic about the chances of universal health insurance being enacted in the U.S. in the near future. In one interview at Cannes he said: "'Let’s be honest, no one’s going to support dismantling the private health care system', Mr. Moore replied. 'I don’t think the insurance companies are just going to give up the profit motivation.'"[22] In an interview with Entertainment Tonight at Cannes, Moore said: "What I'm suggesting is the elimination of private health insurance, which is a much bigger thing. I don't know any politicians who are going to take that stand, which is too bad. I don't know many liberals who can take that stand."[29] However, Moore clarified that some American politicians are supporting single-payer public health-insurace of the type he advocates

En fait, je crois qu'on pourrait dire que notre système est trop socialiste et que le système États-Unien est trop capitaliste et que l'idéal se trouve entre les deux: Un système d'assurance géré par l'État mais dont les bénéficiaires choississent l'hôpital privé de leur choix.

André Arthur disait qu'une meilleure façon de subventionner les humoristes seraient de subventionner les tickets des clients. Si personne vient, pas de subvention...

Si cette idée - GÉNIALE - de Moore faisait du chemin, les États-Uniens se retrouverait dans le lead mondial de la santé avec des hôpitaux privés - qui vous traitent en client - et une assurance publique.

Je commence à voir le brillo du film.

Modifications: propos diffamatoires et attaques personnelles.

En passant, Molasse alias Martin Gagné, ton banissement sera recommandé auprès de l'administrateur à son retour de même que d'autres pseudos.