Ainsi que tous les adéquistes. Dumont a franchi une ligne si importante qu'il ne pourrait hypothétiquement s'excuser que si j'avais Mario entrain de pleurer devant moi, en personne, en s'excusant. Autrement que ça, c'est impardonnable.
Je suis toujours peturbé de voir des oncles prendre des retraites anticipées à 52, 55 ans. Ils ont travaillé toute leur vie en gardant le préjugé que les b.s. se la coulent douce à ne pas travailler. Que ce sont des paresseux qui se plaisent à dormir longuement.
Lorsque la retraite arrive, ils croient sincèrement que c'est à leur tour de se la couler douce, "comme un b.s.". À partir de là, je les observe s'auto-détruire: ils ne sortent plus, ne font plus rien, regarde TVA à longueur de journée et c'est douloureux pour moi d'observer ces ex-ingénieurs et autres grandes carrières, d'ancien travailleurs dynamiques et forts, avoir commis un suicide professionnel et... personnel.
Donc, le préjugé que les b.s. se donnent du plaisir est essentiellement faux. Le travail est une partie importante de nous, comme Pierre Mailloux le dit, on y retire la fierté - et j'ajouterais l'inclusion sociale. C'est pour cette raison que je ne recommande jamais aux gens de prendre leur retraite et je leur dit de s'en méfier. Il n'est pas facile de ne pas travailler, mais pour certains d'entre nous, on n'a pas le choix: on est invalide ou on est pas employable.
On peut être techniquement invalide et être sur le b.s.; je le suis. Le système ne fonctionne tellement pas que d'être reconnu officiellement invalide est une démarche que je n'ai jamais réussi. Cette phrase offense sûrement les gros bébés arrogants que sont les québécois qui pensent encore que le système marche: "ben voyons donc, si t'es invalide, tu serais sur l'invalidité" - dira l'arrogant québécois.
Et deuxièmement, il y a la réalité que beaucoup d'entre nous ne sommes pas employables pour différentes raison: les centres de détention que sont les écoles secondaires publiques, la féminisation de la société... Pourquoi pousser dans le dos de quelqu'un qui n'est pas employable?
Mario Dumont s'en prend aux éléments vulnérables de la société au lieu de cibler les véritables parasites comme la mafia syndicale, des gens qui se payent des salaires de 20 à 30$ de l'heure avec vos impôts tout en se plaignant qu'ils sont mal traités. C'était ça l'attrait de Mario, mais en ce jour il a exposé sa véritable nature ainsi que celle de tous les adéquistes qui voteront pour lui le 26 mars.
Impardonnable. Jusqu'ici je me limitais à observer Mario, maintenant mon opinion est fait pour de bon. André Boisclair est peut-être un cocaïnomane et un socialiste, mais Mario est allé beaucoup plus bas.
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