Lundi en après-midi on a eu encore droit pendant plus d'une demi-heure, comme seule l,émission à parent a en le secret, à une analyse à cinq sous dans le dossier des infrastructures routières dans la foulée du drame de Laval.
Il a reçu pour l'occasion un machin chouette d,animateur de TQS(émission sur l'automobile). Une demi-heure à tourner en rond, se répétant sur ce qu'on doit faire, ventant les mérites des routes du N.B(de la cochonnerie depuis l,existence de cette province). Il faut vraiment être tordu et de mauvaise foi pour affirmer que les routes de cette prov sont mieux entretenues que celles du Qué. C'était pendant une demi-heure un exercice de démonisation du modèle québécois, alors qu'on mélangeait l'éducation, la santé et le réseau routier. Le problème fondamental avec cette discussion c'est que jamais on a analysé le problème en amont. Un exercice rigoureux d'une problématique devrait en tout premier lieu dresser les causes de cette problématique, ce qui n,a jamais été fait pendant cette discussion bidon.
Si on ne peut diagnostiquer d,oû provient le mal, on ne pourra le guérir comme le dirait n'importe quel médecin. L'état des routes s'expliquent en tout premier lieu par le nombre effarents de poids lourds sur nos routes et qui sont de plus en plus chargés. Tant que nous n'adopterons pas une politique claire alternative de transports des marchandises en privilégiant les voies ferrées, nous tournerons en rond sur ce dossier. Le Canada est un des seuls pays occidentaux qui a détruit ses kilomètres de voies ferrées plutôt que d'en construire de nouvelles, comme aux É.u, en Espagne, en Allemagne.
Il suffit d'aller se promener en Europe et même dans certains pays comme le Maroc, l'Algérie, le Portugal, des pays loin d'être riche comme le nôtre, et constater que les routes sont dans un meilleur état. Pourquoi? Parce que les camions lourds comparables aux nôtres sont inexistant.
Il est dommage qu'à cette émission qui se veut professionnelle parce que Parent n,est pas le pire de tous, on tient autant l,auditoire dans l'ignorance par des analyses aussi bâclées. Et ce pendant une demi-heure il est là le drame!
Denys Duchêne